« Une femme d’entre les femmes des fils des prophètes cria à Élisée, en disant: Ton serviteur mon mari est mort, et tu sais que ton serviteur craignait l’Éternel; or le créancier est venu pour prendre mes deux enfants et en faire ses esclaves. Élisée lui dit: Que puis-je faire pour toi? Dis-moi, qu’as-tu à la maison? Elle répondit: Ta servante n’a rien du tout à la maison qu’un vase d’huile. Et il dit: Va demander au-dehors des vases chez tous tes voisins, des vases vides, et n’en demande pas un petit nombre. Quand tu seras rentrée, tu fermeras la porte sur toi et sur tes enfants; tu verseras dans tous ces vases, et tu mettras de côté ceux qui seront pleins. Alors elle le quitta. Elle ferma la porte sur elle et sur ses enfants; ils lui présentaient les vases, et elle versait. Lorsque les vases furent pleins, elle dit à son fils: « Présente-moi encore un vase. Mais il lui répondit: Il n’y a plus de vase. Et l’huile s’arrêta. Elle alla le rapporter à l’homme de Dieu, et il dit: Va vendre l’huile, et paie ta dette; et tu vivras, toi et tes fils, de ce qui restera. » 2 Rois 4: 1-7
Le dynamisme de cette veuve lui a apporté le salut de sa maison. De son histoire, nous tirons trois points qui vont nous enseigner : Savoir où trouver du secours (1), Exécuter les directives reçues de Dieu (2) et Jouir de la bénédiction (3).
- Savoir où trouver du secours
Dans Psaumes 121: 1-2, le Psalmiste dit: « Cantique des degrés. Je lève mes yeux vers les montagnes. D’où me viendra le secours? Le secours me vient de l’Éternel, Qui a fait les cieux et la terre. » Le secours n’est pas dans nos relations mais il nous vient de Dieu. Cette veuve a su où trouver du secours. Naturellement, l’homme est errant, à la recherche des solutions à ses problèmes. Dans Esaïe 53: 6, la Bible dit : « Nous étions tous errants comme des brebis, Chacun suivait sa propre voie… »
La Bible reconnaît que l’homme est errant. Devant certaines situations, on court de fois dans tous les sens; comme un arbitre sur le terrain de football. Lorsqu’on a besoin d’argent, on visite l’oncle ou la tante; on utilise la ruse. Lorsqu’on est malade on court partout à la recherche des solutions comme la femme à la perte de sang.
Dans Marc 5: 25-26, la Bible dit: «Or, il y avait une femme atteinte d’une perte de sang depuis douze ans. Elle avait beaucoup souffert entre les mains de plusieurs médecins, elle avait dépensé tout ce qu’elle possédait, et elle n’avait éprouvé aucun soulagement, mais était allée plutôt en empirant.» Mais dans la même Bible, Jésus dit: «Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos.» ( Matthieu 11: 28 )
Et la Bible ajoute: « C’est dans le calme et la confiance que viendra votre force.» (Esaïe 30:15 ).
Cette femme veuve est allée directement vers Elisée, serviteur de Dieu. Elle ne s’est pas trompée de chemin; elle a su frapper à la bonne porte. Elle a compris qu’il ne faut pas se confier à l’homme mais à Dieu. Contrairement à Naaman, le général Syrien qui, au lieu de s’adresser directement à Elisée, est allé frapper à la porte du roi de Syrie.
Exemple: La femme syrophénicienne est allée vers Jésus avec insistance malgré l’intervention des apôtres (Matthieu 15:21). Et elle a eu gain de cause. La Bible dit que le secours de l’homme n’est que vanité (Psaumes 60: 13). Le vrai secours est en Dieu.
Le voile du temple a été déchiré pour nous permettre d’aller à notre Père sans intermédiaire.
Dans Marc 15: 38, la Bible dit: « Le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas. » Nous pouvons nous approcher de Dieu pour lui présenter nos doléances car en lui seul se trouve notre secours.
Le fait de venir à Elisée comme l’a fait cette veuve est un acte volontaire, un acte délibéré et qui rend la personne ferme dans sa position. Cette décision personnelle causée par la connaissance de son but affermit une personne. Quand tu connais le Seigneur, rien ne peut t’empêcher de venir à Lui.
Exemple : Bartimée
Il faut savoir où trouver du secours. De nos jours, l’unique secours que nous avons, c’est Jésus.
- Exécuter les directives reçue de Dieu
Nous sommes dans une société où l’exécution pose un sérieux problème même dans le milieu chrétien. On lit la Bible mais on n’applique pas les recommandations bibliques dans sa vie. Or, Dieu désire que l’on puisse exécuter ses ordres.
Dans 1 Samuel 15: 22, la Bible dit: « L’Éternel trouve-t-il du plaisir dans les holocaustes et les sacrifices, comme dans l’obéissance à la voix de l’Éternel? Voici, l’obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l’observation de sa parole vaut mieux que la graisse des béliers. »
Selon 1 Samuel 15:22, Exécuter: c’est obéir. Le prophète a demandé à la veuve un certain nombre de choses. Il lui dit: « Va demander au-dehors des vases chez tous tes voisins, des vases vides, et n’en demande pas un petit nombre. Quand tu seras rentrée, tu fermeras la porte sur toi et sur tes enfants; tu verseras dans tous ces vases, et tu mettras de côté ceux qui seront pleins. » 2 Rois 4:3-4
Des instructions banales. Les choses de Dieu sont simples: Dieu parle, l’homme écoute; l’homme obéit et Dieu bénit. Ainsi se font les miracles.
La provision de Dieu ne finit jamais. Mais l’homme doit obéir.
La veuve a fait exactement ce qu’on lui a demandé de faire. Elle a obéi aux directives; elle a exécuté les directives. Devant les injonctions divines, on ne peut qu’obéir; on ne peut que s’incliner.
Exemple: Jonas devait aller à Ninive. Lorsqu’il a refusé, il s’est retrouvé dans le ventre du poisson.
La parole de Dieu ne se discute pas; elle s’exécute.
Exemple: « L’Éternel combattra pour vous; et vous, gardez le silence. L’Éternel dit à Moïse: Pourquoi ces cris? Parle aux enfants d’Israël, et qu’ils marchent. Toi, lève ta verge, étends ta main sur la mer, et fends-la; et les enfants d’Israël entreront au milieu de la mer à sec. » (Exode 14:14-16). L’injonction est donnée par Dieu. Devant comme derrière, il y avait un obstacle, tout ce qu’il fallait pour ne pas obéir. Mais ils avaient fait confiance au Seigneur. Il faut savoir où trouver du secours, exécuter les directives et la troisième étape, c’est jouir de la bénédiction.
- Jouir de la bénédiction
Pour répondre à la demande de cette veuve, Dieu lui ouvre la porte de la bénédiction. On dit souvent qu’au lieu de donner du poisson à quelqu’un, il vaut mieux lui apprendre à pêcher. Lorsque cette veuve expérimente le miracle de l’huile, elle fait rapport à Elisée. Ce dernier lui dit: « Va vendre l’huile, et paie ta dette; et tu vivras, toi et tes fils, de ce qui restera. »
Cette femme qui manquait de tout vient de recevoir plusieurs litres d’huile qui lui servent de capital. Désormais, elle qui ne faisait rien commence un commerce. Elle a eu du travail parce que Dieu lui a donné un capital et la possibilité de se ravitailler. Elle développe des nouvelles habitudes en accord avec la parole de Dieu.
Dans Proverbes 12: 27, le sage dit: « … le précieux trésor d’un homme c’est l’activité. » Dieu a les moyens de s’occuper de toi.
Désormais la survie de sa famille est assurée. Comme la femme vertueuse de Proverbes 31, elle pourra tendre la main à l’indigent et pourra aussi contribuer avec ses offrandes à l’avancement de l’œuvre de Dieu.
Ne vous découragez pas, ne vous apitoyez pas, ne vous lamentez pas mais regardez au Seigneur, le seul capable de vous secourir.
Notre Dieu est capable de donner la guérison, le travail, le mariage, les enfants…mais ne jamais se tromper de chemin, ne jamais se tromper de porte. Jésus est le chemin, la porte; Il est le secours qui ne manque jamais dans la détresse. Il faut aller vers Jésus et exécuter ses directives. La parole de Dieu n’est pas discutable; elle est exécutoire. Ainsi donc, nous pouvons jouir des grâces divines. La bénédiction est à notre portée.
